Les victimes d’accidents de la route, que ce soit un piéton, un cycliste, un passager ou un conducteur ont le droit à l’indemnisation. Toutefois, pour bénéficier d’une meilleure indemnisation, il est indispensable de bien considérer les faits. Cet article expose les différents cas concernés et non concernés par le dédommagement.

Les ayants droit à l’indemnisation

Un accident de voiture occasionne en général divers dommages aussi bien corporels que matériels. Les dommages corporels des passagers, des piétons et des cyclistes obtiennent une indemnisation intégrale. Toutefois, ils perdent une part ou la totalité de leur droit s’ils ont volontairement provoqué leurs blessures. Le plus souvent, c’est un comportement suicidaire. Ou bien encore s’ils ont causé l’accident en commettant une faute inexcusable. Néanmoins, dans certaines conditions, la faute n’est pas retenue. Ainsi, elle n’est pas appliquée si au moment de l’accident la victime est âgée de moins de 16 ans ou de plus de 70 ans. De même que pour une personne atteinte d’une incapacité permanente ou d’une invalidité de 80% et plus.

Quant aux conducteurs, il a aussi droit à une indemnisation s’il est blessé. Cependant, en fonction de son implication dans l’accident, il est possible que son droit à l’indemnisation soit limité, voire exclu. Enfin, un accident de la circulation peut également engendrer des dommages matériels. Cependant, l’indemnisation dépend de nombreux critères tels que la nature de l’accident, des garanties souscrites dans le contrat de l’assuré, mais aussi de la faute commise par l’auteur de l’accident. Afin de faire valoir ses droits, l’accident doit faire l’objet d’une déclaration aux assureurs des véhicules concernés. Cette déclaration doit être déposée au plus tard dans les 5 jours ouvrés.

L’importance de faire appel à un avocat

Afin de profiter pleinement de son droit après un accident de la route, il est plus judicieux de faire appel à un avocat accident Nantes. C’est un précieux allié pour accompagner la ou les victimes tout au long du processus. Ainsi, il peut être l’arbitre lors de l’élaboration d’un constat à l’amiable. Ce dernier est indispensable à la suite d’un accident ayant causé des préjudices matériels. Son principal rôle est de faciliter et d’accélérer le traitement du dossier. En effet, ce document contient des informations essentielles pour les compagnies d’assurance. Il précise le lieu et les circonstances de l’accident. Il informe sur le point de choc et les dégâts apparents.

Par ailleurs, l’avocat est également là pour conseiller et défendre les intérêts de son client. Que ce soit en cas de préjudice moral, de pertes de gains professionnels, ainsi que les dépenses de santé actuelles et futures. D’autant plus que les préjudices indemnisables après un accident de circulation sont bien détaillés par la loi. L’expert est donc là pour veiller à ce que la proposition de l’assureur soit la plus conforme possible. Pour terminer, grâce à ses compétences, il peut détecter rapidement certaines anomalies lors de la constitution du PV par exemple. De ce fait, avec son aide, la victime peut contester le PV pour profiter de la meilleure indemnisation.